Commission d’enquête sur L’état des lieux et la gestion des résidus ultimes
BROSSARD, le 19 mai 2021. –Ricova, la seule entreprise intégrée de collecte, de tri et de revente de matières recyclables et de propriété entièrement québécoise, croit que le Québec accuse un retard dans la planification des besoins en gestion des matières résiduelles. Ricova a présenté la semaine dernière son mémoire déposé au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) portant sur L’état des lieux et la gestion des résidus ultimes.
Pour Ricova, l’exercice du BAPE a démontré la volonté tangible de tous les partenaires de l’industrie de mettre en place des outils dans le but de répondre aux réformes actuelles et futures du gouvernement à ce chapitre.
Des obstacles qui nuisent au développement de l’industrie
Le mémoire fait état que plusieurs entreprises privées, dont Ricova, se heurtent à un phénomène de plus en plus important, le syndrome « pas dans ma cour », ce qui nuit au développement des affaires, et qui s’est insidieusement incrusté dans la gestion municipale.
En favorisant des synergies vers un lieu unique, Ricova croit fermement que c’est la manière la plus intelligente d’avancer pour maintenir des coûts bas. Le fait d’avoir un parc de recyclage central dans une seule région, sur un seul site, comporte, en effet, des avantages pour les contribuables, tout en permettant aux municipalités locales d’économiser des millions de dollars.
« Notre industrie est plus mûre et doit être traitée plus équitablement. Si une entreprise ne traite pas au moins 60 000 tonnes par an, elle ne générera pas suffisamment de revenu par la valorisation des matières triées, les opérations de tri étant, avant tout, une question de volume. Il est très important que le gouvernement réalise que le volume est vital pour la survie de l’entreprise privée afin qu’elle reste compétitive », mentionne le président de Ricova, M. Dominic Colubriale.
Faits saillants du mémoire
- Il faut trouver des moyens visant à accorder plus de flexibilité de la part des municipalités pour accorder des permis de recyclage et d’exploitation de stations de transfert dans les régions qui en ont besoin ;
- Le soutien du gouvernement, en facilitant l’obtention de permis, est aussi nécessaire par l’obtention d’aides financières, de subventions et/ou de prêts sans intérêt ;
- Enfin, il faut miser davantage sur l’innovation pour permettre à l’entreprise privée de se démarquer sur le marché et démontrer, ainsi, leur capacité à faire face aux enjeux auxquels l’industrie est aujourd’hui confrontée.
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Source : medias@ricova.com