Communiqué de presse
Piles au lithium et déchets électroniques dans les centres de tri
Il y a urgence d’agir pour protéger la santé et sécurité des employés!
BROSSARD, le jeudi 15 juillet 2021. – Parce que près de 90 % des incendies dans les centres de tri sont causés par une pile au lithium endommagée durant les opérations, Ricova lance un cri du cœur sur les dangers réels de mettre ces piles, des déchets électroniques et autres produits inflammables dans le bac de récupération.
Dans une analyse sur les risques d’incendie liés aux piles dans les centres de tri, et commandée par Ricova, le constat est clair : des gestes concrets doivent être posés pour protéger la santé et sécurité des employés ainsi que les installations au Québec.
« Il faut donc sensibiliser la population pour faciliter la récupération sécuritaire des piles au lithium, qui ne vont pas dans le bac bleu », souligne Dominic Colubriale, président-directeur général de Ricova. « Malgré la formation et la prévention, les incendies sont en progression constante au cours des dernières années. Ils sont très difficiles à prévenir, surtout depuis l’arrivée massive des piles au lithium dans les bacs de recyclage. »
Près de 90 % des incendies dans les centres de tri
causés par une pile au lithium
Selon le rapport, il y a 10 ans, les centres de tri pouvaient subir un à deux incendies par année, en moyenne, alors qu’aujourd’hui, on dénombre quatre à huit incendies, annuellement. La présence de déchets électroniques, incluant les piles au lithium, au cœur de matières recyclables facilement inflammables comme du papier et du plastique, pose un risque évident.
« L’élimination du risque à la source est la solution la plus simple et efficace, car il est impossible que les centres de tri puissent retirer la totalité des matières dangereuses, en raison de la rapidité et de la complexité des procédés opérationnels. Il faut donc sensibiliser, sécuriser et davantage faciliter la récupération des piles et des déchets électroniques, sans quoi les incendies causés par ces objets n’iront qu’en augmentant», conclut Dominic Colubriale.
Quatre recommandations
Devant l’urgence d’agir pour protéger la santé et sécurité des employés des centres de tri, ainsi que protéger les installations, l’analyse formule des recommandations :
- Mettre sur pied un programme de sensibilisation à grande échelle par les autorités provinciales et municipales pour rejoindre directement la population.
- Installer un autocollant sur tous les bacs de récupération, avec un pictogramme visible, visant l’interdiction d’y déposer les matières dangereuses, comme les piles, contribuant, du coup, à minimiser un grand nombre de rejet par méconnaissance du risque.
- Faciliter et rendre accessible le processus de recyclage des matières dangereuses pour le citoyen, du début à la fin.
- Impliquer les producteurs de matières dangereuses dans la gestion du risque que créer leurs produits pour la santé et la sécurité de la population et des travailleurs, notamment dans les centres de tri. Encourager des gestes tels que l’adoption d’un symbole unique à mettre sur les contenants interdisant le dépôt dans le recyclage du produit, une participation financière aux campagnes de sensibilisation de la population de même qu’aux filières de captation et de traitement de leurs produits en fin de vie, etc.
Consultez l’analyse ici.
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Source : medias@ricova.com